Retour sur une découverte permise à la fois par l’étude de l’ADN et de l’analyse de la morphologie de crânes.

Une nouvelle espèce de tatou découverte en Guyane

Dans les années 1995, des opérations de sauvegarde de la faune sauvage ont eu lieu à la suite de la mise en eau du barrage hydroélectrique de Petit Saut sur le fleuve Sinnamary. Lors de celles-ci, l’étude de premiers échantillons d’ADN de tatou avaient suggéré l’existence d’une potentielle espèce distincte de l’espèce à neuf bandes dans la région.  

Près de trente ans plus tard, un échantillonnage plus représentatif de l’aire de répartition a été formé. Celui-ci a été constitué de spécimens de musées et de tissus biologiques accumulés au fil du temps. Un séquençage du génome a été fait sur ces spécimens et les analyses faites dans une étude menée par Mathilde Barthe et Frédéric Delsuc (Univ. Montpellier) ont prouvé que le groupe des tatous à neuf bandes était en fait constitué de 4 espèces différentes. Afin de renforcer ces résultats, cette étude s’est aussi appuyée sur l’analyse menée par Guillaume Billet (CR2P) et Lionel Hautier (Univ. Montpellier) autour de la morphologie du crâne.  

Retour sur cette découverte à lire sur le site du Muséum national d’Histoire naturelle : Une nouvelle espèce de tatou découverte en Guyane

 

Publié le : 04/04/2025 14:37 - Mis à jour le : 04/04/2025 16:56