Loïc VILLIER

Mes recherches s’intéressent à la description de la biodiversité du passé et des mécanismes qui président à son évolution.

Les archives sédimentaires ont très longtemps été décrites comme les pages d’un livre dans lequel était inscrite l’histoire de la vie. Si les fossiles sont bien les preuves indubitables d’une biodiversité disparue, les archives paléontologiques sont particulièrement incomplètes et hétérogènes. Je m’intéresse aux outils de restauration de la biodiversité passée considérant l’histoire taphonomique des restes fossiles. Maitriser l’influence de la fossilisation est une étape nécessaire pour utiliser les données fossiles dans des prédictions sur l’avenir de la biodiversité actuelle.

Mes groupes d’intérêts principaux sont les échinodermes, les bivalves et les bryozoaires dans les écosystèmes benthiques, néritiques du Mésozoïque.

Les interactions entre espèces contrôlent largement l’organisation des écosystèmes et la biodiversité qu’ils hébergent. Le Mésozoïque voit la diversité des organismes marins croitre à un rythme exceptionnel. Je m’intéresse à la l’influence des interactions écologiques sur cette diversification et à l’impact d’épisodes de crises, sur la diversité et le fonctionnement des écosystèmes.